Il y a longtemps , il y avait 3 lavoirs . Un à la provostière et un autre aux Landes sur la route de Désertines. Un seul existe encore.

Situation:De l'église descendre en direction de La dorée et prendre une petite rue à droite

Lavoir datant du début du 20° siècle retapé vers 2006 d'après le témoignage d'une personne qui se souvient de sa grand mère qui utilisait le lavoir au début du siècle dernier.

Il est alimenté par le service d'adduction d'eau. Il est protégé par un bardage.

Une barre pour poser le linge fait le tour du bassin au dessus de l'eau.

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Sur la place de la mairie il y a une fontaine

Texte suivant tiré du site http///patrimoine53-fougerolles.e-monsite.com

Le lavoir a été construit en 1892 et rénové en 1999. Il était un des six lavoirs - petits et grands - qui encadraient le bourg. Il avait le privilège d'être  lavoir municipal - bassin carré cerné par un étroit plan incliné vers l'eau, galerie de circulation dallée grossièrement et délimitée vers l'extérieur par de sommaires planches verticales. Tout autour du lavoir une barre de bois permet d'égoutter le linge. Toit d'ardoises incliné, lui aussi, vers l'eau (impluvium), le centre du bassin étant laissé à l'air libre pour recevoir l'eau de pluie. Pendant un temps, un petit oratoire simple boite en bois garnie de quelques fleurs et d'une statuette fut accolé à la paroi nord - tel était l'ancien "doué".

       En début de journée, le linge, "blanc" et "couleur" était emporté au lavoir dans le baquet dit "barquet" en bois, sur la brouette (berouette), le blanc y était "essangé", c'est à dire décrassé dans ses parties les plus sales et remonté au bourg, afin d'y être bouilli. C'était aussi l'heure de la collation. La couleur était lavée directement au lavoir. Chaque laveuse s'agenouillait dans son" carrosse" (caisse ouverte sur deux faces et garnie de paille), la tête penchée vers l'eau pour triturer le linge à l'aide du battoir (ou battouer), de la dure brosse de chiendent et du gros cube de savon noir. Le linge rincé s'égouttait sur un tréteau de bois ou les barres. On utilisait aussi les boules de "bleu" qui donnaient au linge blanc un éclat particulier. Après le repas de midi, le lavage du linge bouilli et de la couleur se terminait. Le tout, pesant car mouillé, était alors remonté au bourg et étendu dans les jardins, à la fin de l'après midi.

 lavoir-couloir-1.jpg      Le lavoir regroupait cinq ou six laveuses chaque jour. Le lundi était plus recherché car la vidange du lavoir se faisait le dimanche et l'eau était plus claire en début de semaine. Chaque laveuse avait sa place préférée. Certaines y venaient poser leur carrosse bien avant le début du travail, ce qui donnait parfois lieu à des querelles et quelques carrosses se retrouvaient dans le lavoir même. Le travail des laveuses était dur, leurs mains étaient bien souvent rougies, gonflées par l'eau gercées par le froid de l'hiver.

        Toutefois, l'ambiance n'était pas toujours morose. Certaines laveuses étaient discrètes, d'autres plus éloquentes et enjouées. C'est au lavoir que se diffusaient certaines nouvelles. "ça a été raconté au lavoir" disait-on dans le bourg. On a connu une laveuse qui parfois, entonnait des chants d'autrefois. Pendant les vacances d'été et le jeudi, certaines écolières s'amusait, dans cette atmosphère familière, à laver quelques pièces à leur mesure.

         Aujourd'hui rénové et fleuri, "le lavoir du bas" est le témoin de la vie d'autrefois : lieu d'échange et de réunion, parfois dans la bonne humeur, mais aussi témoin de la vie rude de l'ancien temps.

                                                    Il fait bien partie de notre patrimoine 

Pour voir d'autres lavoirs

Site: Les Lavoirs de la Mayenne